Intitulé de la composante :
Composante 1 – Amélioration du drainage urbain, des services et de la résilience urbains dans les zones ciblées
Intitulé de la sous-composante :
Sous-composante 1.1 : Amélioration des infrastructures de canaux, de drainage et d’assainissement
L’objectif de cette sous-composante est d’assurer l’atténuation des risques d’inondation en finançant des investissements dans les infrastructures publiques pour la réduction des inondations et l’amélioration du drainage.
Infrastructures de protection contre les inondations
Cette composante comprend des solutions techniques prioritaires « sans regret » définies par le Gouvernement, y compris des améliorations du canal C3 et des bassins de rétention associés, ainsi que des travaux de réhabilitation de certaines infrastructures de protection contre les inondations le long des fleuves Ikopa et Sisaony. Comme il est l’un des trois principaux canaux de drainage des eaux pluviales de la plaine urbanisée d’Antananarivo, le canal C3, d’une longueur de 12 km, est un élément vital des infrastructures de drainage. Il prend sa source dans le bassin de rétention des crues d’Anosibe et traverse des zones représentant diverses images de peuplement urbain (y compris des terres d’agriculture urbaine) avant de se déverser dans la rivière Mamba par le biais d’une grande station de pompage. Deux bassins de rétention d’eau (Anosibe et Andavamamba) font partie de ce système de drainage actuellement géré par l’APIPA.
Les travaux d’amélioration comprendront :
- le nettoyage et le curage du canal C3 et des bassins de rétention ;
- l’élimination des jacinthes d’eau qui prolifèrent dans les bassins de rétention ;
- l’enlèvement et élimination en toute sécurité des boues de curage ;
- l’amélioration des débits d’eau et de la performance hydrologique ;
- l’amélioration et la construction de remblais et de murs de rétention ;
- la construction de voies d’accès pour faciliter la maintenance ;
- l’amélioration des débits entrants par les canaux tributaires qui s’écoulent dans le C3.
En plus des travaux, cette composante financera des services d’ingénierie-conseil pour la réalisation des études techniques et la supervision des travaux, ainsi que des instruments de sauvegarde pertinents.
Réinstallation des populations affectées par le projet
Le MATSF a identifié un site de réinstallation à Andavamamba. Le plan d’action de réinstallation indique qu’environ 429 habitations, dont 94 de moins de 5 mètres carrés, correspondant à 583 ménages (une même habitation étant occupée par plusieurs ménages dans la plupart des cas) et des petites entreprises seront touchées par des déplacements temporaires et permanents dans le cadre de cette composante. Une enquête socioéconomique auprès d’environ 2 000 ménages a été réalisée pour avoir une meilleure compréhension des caractéristiques socio-économiques des zones touchées.
Sur la base du recensement effectué au titre du Plan d’action de réinstallation (PAR), le nombre total de personnes affectées par le projet dans le cadre de cette sous-composante sera de 3 031 dont 2 111 seront affectés par les travaux sur le canal et 920 par les travaux sur la station de pompage et les aménagements connexes incluant l’aménagement des sites de réinstallation et le site de dépôt des boues de curage.
Afin de pallier la faiblesse budgétaire de l’Etat Malagasy et comme il est important de ne pas laisser les coûts de réinstallation entraver l’avancement du projet, une partie des fonds du projet PRODUIR a été approuvée pour financer les options de compensation.